Marie Hem vous invite au voyage intérieur avec Les larmes que l’on s’aime

Pour Marie Hem, les mots sont comme des amis que l’on aime profondément et qui nous font du bien. Trois ans après la sortie de son premier roman, Les sens interdits, elle part en quête du bonheur avec Les larmes que l'on s'aime et nous embarque de nouveau pour un voyage intérieur. Naviguant avec les sentiments et les émotions, l'autrice nous offre un récit poétique, à la fois intime et universel, où chacun y trouvera une source de réconfort et un véritable message d'espoir. Un ouvrage qui est aussi une ode au corps féminin, richement illustré par une série de nus peints par son épouse, l'artiste peintre Yaël Edery. En couple depuis plus de vingt ans, ces deux femmes passionnées, passionnées par l'amour qu'elles se portent l'une à l'autre et par les arts qu'elles pratiquent au quotidien, nous prennent par la main pour guider nos yeux et notre cœur à travers nos états d'âme, notre rapport aux autres et à soi-même vers un univers de bienveillance. Interview publiée dans le numéro 101 de Jeanne Magazine.

Après votre premier roman, Les sens interdits, sorti en 2019, vous êtes de retour avec un nouveau livre, Les larmes que l’on s’aime. Qu’est-ce qui vous a donné envie de reprendre la plume ?

Les choses se sont faites naturellement. Avant Les sens interdits j’avais écrit bien d’autres choses mais je n’avais jamais spécialement eu l’envie d’être éditée ou lue puisque je le faisais pour le plaisir. Ce qui a changé c’est qu’après mon premier roman, j’ai reçu beaucoup de témoignages de lectrices, mais aussi de lecteurs, qui m’ont touchée, me disant qu’ils s’étaient retrouvés dans mon livre et qu’il leur avait fait du bien par rapport à leur propre histoire en les aidant à mieux comprendre leurs chagrins du présent, pour certains, et du passé, pour d’autres. J’ai également aimé, à travers les mots, emmener mes lecteurs en voyage sur mon île que j’aime tant. Certains m’ont écrit qu’ils avaient l’impression d’y être allés alors qu’ils n’y ont jamais mis les pieds. D’autres sont partis là-bas et m’ont envoyé des photos d’endroits précis dont je parle et qu’ils ont retrouvés. Ils ont tous adoré Fuerteventura. Je suis heureuse d’avoir partagé ça avec eux. Le roman Les sens interdits a été une belle et touchante aventure humaine que j’ai eu envie de renouveler.

Comment est né ce projet, comment a-t-il mûri ?

Lorsque Yaël a commencé à me demander de lui écrire des textes courts qu’elle voulait apposer sur certaines de ses peintures, l’idée a germé doucement dans mon esprit. Au fil du temps, cela est devenu une évidence, pour l’une comme pour l’autre, qu’il fallait un livre de nous deux. Le livre Les larmes que l’on s’aime est la continuité et le fruit de notre histoire.

Pouvez-vous nous présenter ce livre en quelques mots ?

C’est un livre qui est composé de deux parties. La première « Emois » est une réflexion sur le libre arbitre et sur le choix des chemins que l’on prend. Dans cette histoire, j’ai transposé les sentiments en personnages car je parle des rencontres, bonnes ou mauvaises, que l’on a tous faites un jour, de celles qui nous élèvent ou nous abîment parfois, voire pire. Il y est aussi question de rédemption. La deuxième partie « Pensées » est composée de textes courts, tout est dit dans l’intitulé, mais ce livre est avant tout un message d’espoir et d’amour que nous avions envie de partager et dans lequel nous avons concilié la passion de Yaël Edery pour la peinture et la mienne pour l’écriture.

Comment s’est passée cette collaboration ? Comment avez-vous travaillé sur ce projet ?

C’était juste génial. Cette collaboration nous a permis de passer de merveilleux moments de complicité, de fous rires et d’échanges. Cela restera encore un souvenir à garder précieusement. Pour ce qui est de l’organisation, Yaël peignait, comme elle l’a toujours fait, de son côté, et j’écrivais du mien. Nous sommes très fusionnelles mais aussi très indépendantes l’une comme l’autre et nous avons l’habitude de vaquer à nos occupations chacune de son côté. Cela nous permet de mieux nous retrouver pour des moments de partage.

Avec Les Larmes que l’on s’aime, vous conjuguez vos deux passions respectives et votre approche de l’art. Qu’est-ce qui vous émeut le plus dans les peintures de votre épouse ?

Lorsque nous nous sommes rencontrées, au siècle dernier, j’adore dire ça car c’était en 1999, nous nous donnions souvent rendez-vous dans des musées comme le Louvre ou le musée d’Orsay, entre autres car Yaël adorait “traîner” dans ces lieux. C’était drôle car à cette période de ma vie une bonne partie y était consacrée à la réalisation d’un magazine d’art. De mon côté, j’étais passionnée de littérature et aimais lui offrir des livres qui m’avaient marquée. Cela nous permettait de nous retrouver afin de découvrir, redécouvrir et de passer de merveilleux moments d’échanges et de partages à travers nos passions respectives. Et maintenant nous sommes toutes les deux passées de l’autre côté. Elle peint et j’écris. Je pense qu’à l’époque nous n’aurions jamais pensé, ni l’une, ni l’autre, que 22 ans plus tard nous en serions là et que le fruit de notre amour, à peine naissant à cette période, aurait abouti à un livre commun. Pour répondre à votre question, je dirai que je suis tellement fière et admirative d’elle et que j’ai toujours aimé ses peintures. Elles font partie de notre histoire.

Quelle a été votre réaction lorsque vous avez eu pour la première fois ce livre entre les mains ?

De joie et de fierté bien sûr. Je suis heureuse de penser que ce livre fera, je l’espère, plaisir à ceux qui le liront ou le recevront. J’adore la beauté des peintures de Yaël et je trouve qu’on a une belle représentation d’une partie de son œuvre.

Comme vous nous le confiiez précédemment, cet ouvrage est donc le fruit de votre amour...

Oui, même si nous sommes dans la continuité puisque Yaël avait déjà réalisé toutes les illustrations dans Les sens interdits. Pour Les larmes que l’on s’aime, ce qui a changé c’est que c’est un partenariat beaucoup plus approfondi où nos travaux respectifs nous ont mutuellement inspirées.

Quels sont les messages que vous souhaitez faire passer aux lectrices de Jeanne, notamment à celles qui sont en quête du bonheur ?

Profitez de chaque instant de bonheur que vous offre la vie. Le temps passe si vite. Le bonheur est propre à chacune et je pense qu’il est présent en chacune de nous, et ce, malgré les aléas de la vie. Cela demande parfois une introspection, une quête afin de le trouver ou le retrouver pour celles qui pensent l’avoir perdu. C’est ce que j’ai voulu écrire avec Les Larmes que l’on s’aime et j’espère sincèrement que mes écrits aideront certaines personnes à trouver leurs propres réponses.

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